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Célestin GERARD (13/02/1821-18/10/1885)

Pionnier du machinisme agricole au pays de Vierzon

 

Né à Monthureux-le-sec, dans de département des Vosges, de parents modestes cultivateurs, il quitte la ferme paternelle pour faire son apprentissage de menuisier, puis entreprend son tour de France.

A son retour dans les Vosges, il se met à réparer des machines agricoles nouvelles dans la région, puis il construit une batteuse pour son père.

Photo A. CUSINATO

  Celle-ci est remarquée par un riche propriétaire qui vient s'installer comme régisseur du château de Talcy (Loir et Cher).

 Il appelle Célestin GERARD, pour en construire une dans ce domaine, d'autre propriétaires de l'Indre et du Cher, intéressés par ce matériel agricole lui confient la construction de matériel semblable.

 Il va ainsi de propriété en propriété pour exécuter les commandes qui lui sont confiées.

 Songeant à retourner à Monthureux-le-sec, pour y ouvrir un atelier, sa clientèle du Berry le persuade de s'installer à Vierzon.

Célestin GERARD 

 

Le 15 novembre 1848, il ouvre en face de la gare un petit atelier qu'il loue, il y effectue des petites réparations ainsi que des tarares à nettoyer les grains, des coupe-racines et des instruments. Les propriétaires commandent des batteuses à son atelier.

 

 Célestin GERARD, décide de construire à ses frais des machines avec lesquelles il va de ferme en ferme battre au forfait, c'est la première entreprise de battage.

 

 

De plus en plus connu et ayant de plus en plus de commandes, il obtient une médaille de bronze au comice agricole de Vierzon de 1853 pour une batteuse à manège et pour des tarares et des coupe-racines.

En 1854, il expose à Bourges, sa première batteuse portative, en 1861, il construit sa première locomobile pour remplacer le manège à chevaux, en 1866, il construit la première locomobile mobile.

 En 1878, Célestin GERARD, totalise 225 médailles d'or, 85 d'argent et 6 grandes médailles et diplômes d'honneur, n'ayant pas d'héritier capable de reprendre la société et grâce à Auguste BARTHE, le 28 mars 1878, il vend ces ateliers à Lucien ARBEL, pour former la :

Société Française de matériel agricole et industriel.

  Documents et photographies aimablement fournis par la ville de Vierzon et par l'association "Mémoire Industrielle et agricole du pays de Vierzon"

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